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Imathis Actualités n° 65 Octobre 2003

 

Bonjour

Pensez à payer votre cotisation de 20 € à Lucile.

 

Rencontres

Dates et lieu de nos prochaines réunions : les Jeudi 9 et 23 Octobre 2003 à l’Espace Michelet de 18h30 à 20h.

 

Sortie

Sortie prévue le Dimanche 12 Octobre à la Coulée Verte de Paray pour prendre entre autres des photos de l’aéroport.

Rendez-vous : 10h30 devant chez Christian ou vers 11h directement là-bas.

 

FAQ

L’Actu s’enrichit d’une nouvelle rubrique FAQ (Foire aux questions). Elle reprendra les questions-réponses que nous aurons eues pendant les réunions et se situe à la fin de l’actu.

 

Exposition

Inge Morath à la Fondation Henri Cartier-Bresson (2 impasse Lebouix. Métro : Gaité). Tous les jours sauf lundi. Entrée : 4 €

 

Thème

Pour notre exposition de printemps, après moult propositions, il a été décrété que le thème en serait : « Ombre et lumière »

 

               

                Daniel pour ImAthis

 

Thèmes de réflexion du mois :

 

Au Brésil, chez les indiens Yanomani, les images n’existent pas sous une forme matérielle. La mémoire visuelle est transmise par l ‘esprit des chamans tandis que l’acquisition des connaissances se fait exclusivement par l’observation. Dans ce monde « sans images », on passe son temps à regarder. Qu’auraient vu les Yanomani de la guerre en Irak ? Vraisemblablement l’image de l’image, ce qu’ils appellent une « peau d’image », c’est-à-dire une représentation, voire un masque. Ils auraient regardé l’image quand nous y avons vu le réel. Or la peinture nous a appris que ce qui compte dans une image, c’est avant tout son cadrage.

En ce sens, un reportage est toujours une fiction : il est ce que regarde un journaliste, c’est-à-dire un auteur.

Fabrice Bousteau (Édito de Beaux-Arts Magazine de Mai 2003)

 

Les portraits de personnes ou d’animaux sauvages sont toujours plus réussis lorsque l’œil est vif et net. En augmentant le degré de saturation du jaune, on attire l’attention du spectateur sur l’œil …

        Gregory Georges (Retouche photo. 50 techniques express)

 

Nouvelle rubrique : la Foire aux Questions

 

Q. Quand utilise-t-on un filtre polarisant ?

R. On utilise un filtre polarisant simple afin de rehausser les bleus d’un ciel pour donner cet effet carte postale souvent si irréel…

Il faut un filtre polarisant rotatif (à ne pas confondre avec un circulaire classique) qui permet de tourner le filtre pour supprimer notamment les reflets dans une vitre. Ce qui est l’objectif premier d’un polarisant (mais supprimer les reflets peut donner des voitures sans vitres ou des bateaux qui flottent sur le vide…)

Attention, le filtre mange deux diaphragmes… Il est donc déconseillé de le laisser en permanence (il est préférable dans ce cas de laisser un filtre UV ou Skylight pour protéger la lentille).

Astuce : perdre deux diaphragmes peut aussi être intéressant pour jouer sur la profondeur de champ… Notamment pour éliminer le fond dans un portrait.

 

Q. Quels filtres utilisés en noir et blanc ou en couleurs ?

R. Il faut radicalement séparer les deux et tout dépend de l’effet recherché.

En noir et blanc, par exemple, le filtre rouge accentue…les verts et réciproquement. Le jaune assombrit un ciel bleu mais un filtre orange accentuera le contraste avec les nuages.

Les filtres pour les films couleurs sont plus portés sur les températures de couleurs (lumière du jour, tungstène, fluorescent etc.) pour simuler un autre éclairage que celui réel.

Mais depuis l’avènement de l’informatique, il est nettement préférable de faire une photo classique non filtrée pour ensuite essayer les multiples filtres équivalents d’un logiciel de retouche d’images.

 

Q. Faut-il faire la balance des blancs pour un film (ou une prise de vue avec un appareil-photo numérique) lors d’un spectacle en intérieur ?

La balance des blancs est faite pour restituer les couleurs en lumière artificielle mais généralement , il vaut mieux garder les couleurs chaudes d’un spectacle en intérieur et donc ne pas faire la balance des blancs.